2 semaines au Cap-Vert : un voyage inoubliable
Le Cap-Vert, archipel de rêve situé dans l’océan Atlantique, est une destination qui promet de magnifiques découvertes et une évasion totale. En 15 jours, nous avons plongé au cœur de la culture capverdienne, exploré des paysages à couper le souffle et vécu des expériences uniques. Voici le programme que nous avons suivi, un périple mémorable de 2 semaines au Cap-Vert, combinant Santiago, Fogo, São Vicente et Santo Antão.
Ce que tu vas découvrir
ToggleJour 1-2 : Immersion dans l’histoire et la culture capverdienne à Santiago
Praia : à la découverte de la capitale
Praia, la capitale du Cap-Vert, se dresse fièrement sur la côte sud de Santiago. Cette ville dynamique, où modernité et traditions se rencontrent, est le point de départ idéal pour explorer l’île. Ne manquez pas le marché de Sucupira, un véritable labyrinthe de couleurs, de sons, et d’odeurs, où vous pourrez dénicher tout à la fois artisanat local et épices exotiques.
Cidade Velha : sur les traces de l’histoire
À quelques kilomètres de Praia, découvrez Cidade Velha, première ville coloniale construite par les Européens sous les tropiques. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle abrite des ruines historiques, dont l’imposante forteresse de São Filipe. La visite de Cidade Velha vous plonge dans le passé, entre commerce transatlantique et culture créole capverdienne.
Nature et randonnées
Malgré un séjour de 2 semaines au Cap-Vert, nous n’avons pas eu l’occasion de nous balader sur Santiago, mais l’île regorge de paysages à explorer. La vallée de Ribeira Grande, avec ses terrasses agricoles verdoyantes et ses petits villages pittoresques, offre des randonnées pour tous les niveaux. Le parc naturel de Serra Malagueta, quant à lui, promet des vues époustouflantes sur l’île et l’océan.
Découverte des saveurs capverdiennes
La cuisine locale est un mélange savoureux de traditions africaines, portugaises, et créoles. Profitez de votre séjour pour goûter la cachupa, plat national du Cap-Vert, une riche potée de maïs, de haricots, de légumes, et de viande ou de poisson.
Sinon, direction une churrasqueira où vous dégusterez de la viande grillée, accompagnée de légumes, de riz ou de frites. C’est l’option que nous avons choisie à notre arrivée : un repas simple, bon et vite servi. Bien pratique avec des enfants !
Nous avons posé nos sacs à dos à Salav Guesthouse. Nous y avions 2 chambres côte à côte, très confortables. Nous avons été très bien accueillis malgré notre arrivée tardive. Un copieux petit-déjeuner nous attendait le matin, avec des produits faits maison.
Jour 3-5 : Fogo, l’île du feu
Fogo, surnommée « l’île du feu » en raison de son imposant volcan actif, est une étape incontournable pour les aventuriers et les amoureux de la nature. Son paysage unique, dominé par le Pico do Fogo, offre une expérience mémorable entre ascension et plages de sable noir. L’un des meilleurs souvenirs de nos 2 semaines au Cap-Vert !
Chã das Caldeiras : un village unique au monde
Niché dans la caldeira du volcan, le village de Chã das Caldeiras a été entièrement détruit lors de la dernière éruption, en 2014. Sur la route, les toits de certaines maisons englouties par la lave sont toujours visibles. Puis, au milieu de ce paysage lunaire et désolé, se dessine le nouveau village, reconstruit à côté du site initial, offrant un exemple fascinant de la résilience et de l’adaptation humaine. C’est dans cet environnement aussi impressionnant qu’hostile que les habitants pratiquent la viticulture et font pousser pois, haricots, pommes, pêches, grenades, coings ou encore goyaves. Vous apercevrez également des chèvres dont le lait sert à produire le fromage traditionnel de Chã des Caldeiras.
C’est là que nous avons passé 2 nuits, à la Casa d’Alcindo, que nous vous recommandons chaudement ! Laetitia et Alcindo vous accueillent comme à la maison, et contactent pour vous les meilleurs guides qu’ils connaissent pour l’ascension du volcan.
Pico do Fogo et Petit Pico et cratère du Pico do Fogo | Crédit photo : ©Dorothée Berthon
Ascension du Pico do Fogo : une aventure au cœur du volcan
L’ascension du Pico do Fogo est le point culminant de toute visite à Fogo. Cette randonnée spectaculaire vous conduit au sommet du volcan, à 2800 mètres d’altitude. Comptez 3 à 4 heures de marche en montée tranquille, mais avec un effort continu (1000 mètres de dénivelé positif). La descente est beaucoup plus rapide et se fait dans les scories, ces résidus de lave fragmentés en petits morceaux. Franche rigolade au programme en dévalant la pente à toute allure ! Prévoyez une journée complète pour cette aventure et n’oubliez pas d’engager un guide local pour une expérience sécurisée et enrichissante. Le métier se transmet souvent de père en fils. Les enfants ont eu du mal à se lever (5 h), mais la perspective d’un pique-nique sur les bords du cratère les a bien motivés !
Nous n’avons pas eu la chance d’aller sur le Petit Pico, lieu de la dernière éruption en 2014, à cause d’un éboulement, mais sachez que vous pouvez enchaîner les 2 sites. La meilleure période pour entreprendre l’ascension du Fogo s’étend de novembre à mai, pendant la saison sèche. Prévoyez des vêtements chauds pour le sommet du volcan, même si les journées sont généralement ensoleillées.
Descente dans les scories. Ça ne se voit pas ici, mais on a fini sur les fesses un certain nombre de fois 😅
Tour de l’île : les laves de l’Est, le jardin du Nord, les « campagnes » de l’Ouest
Nous avons ensuite fait route vers Cova Figueira, un village traditionnel surplombant l’océan, avant de pousser jusqu’à Mosteiros, à travers les coulées de lave les plus récentes. Baptisé le jardin de Fogo en raison du climat plus humide, le site est entouré de cultures traditionnelles (café, maïs, coings, citronniers…).
Puis, nous avons visité le port naturel de Salina, abritant des barques colorées de pêcheurs sur la plage. Enfin, nous avons terminé notre périple du jour à proximité de São Filipe, par une randonnée à travers des hameaux et un moment détente au bord de la piscine de La Fora Eco Lodge.
Fogo offre une diversité de paysages incroyables, promesse d’expériences et de souvenirs uniques. Une des îles que nous avons le plus appréciées, petits comme grands.
Mosteiros | Crédit photo : ©Dorothée Berthon
Jour 6-7 : São Vicente, le cœur musical du Cap-Vert
Après une escale à Praia, nous poursuivons notre voyage de 2 semaines au Cap-Vert sur l’île de São Vicente, où nous avons logé à l’hôtel Santa Cruz, dans le centre de Mindelo.
Mindelo, ville d’art et de fête
Capitale culturelle du Cap-Vert et berceau de Cesária Evora, la « diva aux pieds nus », Mindelo est réputée pour son ambiance festive, sa musique live et ses évènements artistiques. Les bars et les restaurants de la ville proposent presque tous les soirs des concerts, où les sons du funaná, de la morna et de la coladeira enveloppent les rues. Pour un dîner dans un cadre chaleureux et en musique, essayez La Pergola. Même si les prix sont un peu plus élevés qu’ailleurs, cet endroit mérite un arrêt.
Mindelo | Crédit photo : ©Dorothée Berthon
Tour de l’île : Monte Verde, Baia das Gatas et Calhau
Point culminant de São Vicente, le Monte Verde offre un panorama époustouflant sur Mindelo et les îles voisines de Santo Antão et Santa Luzia. Ne manquez pas d’y monter ! Vous pouvez vous y rendre à pied pour une randonnée de difficulté moyenne, ou en voiture (c’est l’option que nous avons choisie avec les enfants).
Ensuite, direction Baia das Gatas, la baie des requins-chats, surtout animée l’été. Ancien village de pêcheurs, l’endroit est devenu un lieu de villégiatures pour la classe aisée de Mindelo qui s’y est fait bâtir des villas colorées. Si l’ensemble est plutôt hétéroclite, la plage reste bien agréable : une barrière naturelle de rochers protège les baigneurs des vagues et des courants. Les enfants peuvent y barboter sans crainte.
Tous les ans, au mois d’août, le site accueille le festival de Baia das Gatas, un des plus grands rassemblements du continent africain, à la réputation internationale. Des artistes capverdiens et étrangers, lusophones ou non, se succèdent sur scène pendant 3 jours. La plage se transforme ensuite en piste de danse à ciel ouvert, au son de zouk, kizomba, r’n’b et rap. Si vous souhaitez vous y rendre, anticipez votre séjour : l’évènement réunit plusieurs milliers de personnes chaque année.
À l’est de l’île de São Vicente se trouve le village de pêcheurs de Calhau. Construit entre deux volcans éteints, il est entouré de plusieurs plages dont Praia Grande, prisée des Mindelenses. Malgré ses atouts balnéaires et touristiques, Calhau a su garder son authenticité. Profitez du lieu pour déguster un bon plat de poisson ou de fruits de mer : nous avons essayé la murène (spoiler alert : c’est plein d’arêtes). Poussez jusqu’au centre de préservation des tortues marines sur le sable. Il ne paye pas de mine, mais c’est une belle façon de sensibiliser les enfants et ils pourront en voir de près.
Sur le chemin du retour vers la capitale de l’île, nous avons traversé l’oasis centrale de Calhau, où les maraîchers s’activent sur de petites parcelles dédiées à l’agriculture vivrière. Ce sont leurs produits que vous retrouvez sur les marchés de Mindelo.
Vue depuis le Monte Verde et baie de Salamansa | Crédit photo : ©Dorothée Berthon
Jour 8-12 : Santo Antão, paradis des randonneurs
Nous embarquons au port de Mindelo pour la traversée en bateau vers Santo Antão, la 4e île de notre séjour de 2 semaines au Cap-Vert. À notre arrivée, nous empruntons la Estrada da Corda, ou route de la Corde.
La Route de la Corde : un itinéraire incontournable
Longue de 36 kilomètres, elle vous emmènera des terres arides du sud de l’île au cœur d’une végétation dense, en surplombant une mosaïque de cultures près du cratère de Cova. Nous avons fait plusieurs arrêts durant le trajet vers notre hébergement pour profiter des panoramas à couper le souffle que l’île a à offrir. Santo Antão est en effet réputée pour ses paysages variés, des montagnes escarpées aux vallées luxuriantes. Un bonheur pour les randonneurs !
Nous avons passé 2 nuits en gîte, à la Casa Espongeiro. Alain nous y a merveilleusement bien accueillis et nous a emmenés en sortie sur les crêtes, avec deux ânes. Nos enfants étaient ravis, et même l’aînée (12 ans à l’époque) s’est laissée tenter par un petit galop. Vous pouvez également partir en VTT ou à pied. Plusieurs itinéraires s’offrent à vous : le cratère de Cova, le village de Pico da Cruz et la forêt de pins à l’est, les plateaux plus secs et arides vers l’ouest, ou les magnifiques panoramas de la route de la Corde plus au sud.
Cap au nord-est : route de la Corde, crêtes et Ribeira Grande — Ribeira de Torre, Chã de Pedra et Fontainhas
La route serpente au-dessus d’abîmes offrant des vues imprenables sur les vallées vertes du nord de l’île. Après un passage par Ribeira Grande, la capitale administrative de Santo Antão, nous poursuivons notre itinéraire vers Ribeira da Torre, une vallée encaissée au milieu de laquelle se dresse un piton basaltique, entouré de bananiers et de champs de cannes à sucre. Puis, nous poussons jusqu’au vallon de Figueiral et Chã da Pedras, où nous partons pour une randonnée d’une heure et demie environ.
Nous longeons les levadas, ces canaux d’irrigation séculaires installés par les Portugais que l’on retrouve aussi à Madère. Nous marchons au milieu des champs de cannes à sucre, des papayers, des manguiers, des bananiers, des agaves, tous aménagés en terrasses de tailles variables, parfois minuscules où un seul arbre est planté. Nous avons aperçu des paysans en train d’entretenir une parcelle, accrochée à la falaise : l’occasion pour nous de réaliser combien l’agriculture ici est difficile et relève souvent de l’alpinisme. Ces paysages enchanteurs, fruits du travail acharné et de la résilience des Capverdiens, nous en ont mis plein les yeux !
Nous avons ensuite fait route vers Fontainhas et ses maisons colorées construites à flanc de falaise, puis vers Ponta do Sol, ancien port fleuri aux airs cubains, avant de rejoindre notre hébergement dans la vallée de Paúl, l’hôtel Aldea Panoramica.
Les levadas et le village de Fontainhas | Crédit photo : ©Dorothée Berthon
Vallée de Paúl
Vallée la plus riche et la plus cultivée du pays, cette oasis s’étire entre deux barres montagneuses et est un véritable jardin botanique. Cannes à sucre, bananiers, caféiers, arbres à pain, mais aussi manioc, patates douces ou ignames, s’y succèdent dans un joyeux foisonnement, parsemés de maisons en pierre et de ruisseaux. Nous avons effectué une boucle de 2 h 30 de marche, ponctuée de petites pauses pour admirer la vue. Le Cap-Vert porte très bien son nom dans cette vallée !
Vous pouvez également profiter de votre passage pour visiter une distillerie artisanale et goûter au grogue. Cette boisson locale incontournable est obtenue après fermentation et distillation de la canne à sucre.
Champs de cannes à sucre et plantation d’ignames | Crédit photo : ©Dorothée Berthon
Les oasis de culture de l’est, Ribeira das Patras et Alto Mira
Nous repassons par Porto Novo (lieu d’arrivée du bateau de São Vicente) pour nous diriger vers la vallée de Ribeira das Patras. La route longe d’abord la mer, traversant d’anciennes coulées de lave et de petites dunes de sable noir, puis rejoint des veines de pouzzolane blanche qui recouvrent une partie de l’île. Nous atteignons enfin Ribeira das Patras, reconnaissable à son profond canyon que l’on surplombe et ses dykes, des pics volcaniques déchiquetés. En remontant jusqu’au col d’Alto Mira, nous profitons d’une superbe vue sur la vallée du même nom et celle de Ribeira da Cruz.
Le tracé s’arrête en haut de la vallée d’Alto Mira, porte d’entrée des vallées isolées et reculées du Nord. Plus bas, de nombreux villages vivent séparés du monde. Ici aussi, les cultures en terrasses façonnent le paysage.
En fonction de l’état de la piste, vous pourrez descendre dans la Ribeira da Cruz jusqu’au bord de mer. Vous y verrez alors d’impressionnantes orgues basaltiques sur une plage de sable noir.
Après une journée bien remplie, nous nous installons pour notre dernière nuit à Santo Antão dans la maison d’hôtes Quinta Cochete, à Ribeira das Patras. Vous y dégusterez les produits issus du domaine agricole, réhabilité par les propriétaires.
Jour 13-14 : Retour à Santiago, direction Tarrafal
Marché d’Assomada et plage de Tarrafal | Crédit photo : ©Dorothée Berthon
Pour finir notre séjour de 2 semaines au Cap-Vert, nous avons opté pour Tarrafal. En passant par la route des montagnes depuis Praia, nous avons découvert de magnifiques paysages. Nous avons fait une halte à Assomada, pour acheter quelques provisions au marché traditionnel. Vous pourrez aussi faire une étape à Boa Entrada, donnant sur une belle vallée verdoyante renfermant l’arbre le plus vieux et le plus grand du Cap-Vert, un majestueux kapokier.
Arrivés à Tarrafal, nous avons visité l’ancien camp de prisonniers politiques. Ouvert en 1936 sous le régime fasciste de Salazar, il a d’abord servi de pénitencier aux opposants politiques et syndicaux, tels que républicains, socialistes, anarchistes et communistes. Il fut surnommé « le camp de la mort lente », car les détenus y contractaient de nombreuses maladies, comme le paludisme ou la dysenterie, souffraient de fièvre, manquaient d’eau et de nourriture, et mouraient à petit feu. Les conditions d’incarcération y étaient épouvantables (de simples tentes en bâche rongées par le soleil et la moisissure pendant les 2 premières années d’ouverture du camp), et la torture courante. Fermé une première fois en 1954, le lieu a rouvert ses portes en 1960 pour recevoir les prisonniers indépendantistes d’Angola, de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert. La révolution des œillets, en mettant fin à la dictature de Salazar, entraîne la fermeture définitive du camp. Aujourd’hui transformé en musée, le site reste un témoignage poignant du passé de l’île et du Portugal, soulignant l’ambivalence entre l’histoire terrible de Tarrafal et sa sublime plage.
Nous terminons notre découverte du Cap-Vert au King Fisher Village, face à la mer. En fonction de l’horaire de votre vol retour, vous pourrez suivre la route côtière traversant le village de pêcheurs de Calheta São Miguel et Pedra Badejo et son littoral de sable très noir.
Conseils pour votre voyage de 2 semaines au Cap-Vert
Rue de São Filipe sur Fogo et marché de Mindelo sur São Vicente | Crédit photo : ©Dorothée Berthon
Je vous propose pour finir quelques conseils pratiques pour préparer au mieux votre séjour.
Formalités
- Papiers : passeport valide au moins 6 mois après le retour ; pas de visa nécessaire pour un séjour de 2 semaines au Cap Vert (seulement si vous restez plus de 30 jours) ; pré-enregistrement obligatoire quelques jours avant le départ sur le site officiel du gouvernement.
- Vaccins : si vous passez par le Sénégal ou le Brésil, il vous faudra montrer un certificat de vaccination contre la fièvre jaune. Sinon, aucun vaccin n’est requis. Pour plus de sécurité, vérifiez vos vaccinations DTCP et hépatite B, et envisagez d’effectuer celles contre l’hépatite A, la fièvre typhoïde, la rage et les méningites à méningocoques A et C, si vous séjournez plus longtemps.
- Entre août et novembre, protégez-vous des moustiques pour éviter de contracter le paludisme.
- Souscrivez une assurance voyage. Le personnel et les missions de l’ambassade de France étant réduits, vous ne pourrez pas profiter de leur soutien en cas de souci.
Bagages et Équipement
- Légers et pratiques : privilégiez des vêtements légers et respirants, adaptables à des températures variables, et de bonnes chaussures de randonnée.
- Protection solaire : ne sous-estimez pas le soleil capverdien, surtout en montagne ; emportez des lunettes, un chapeau et de la crème solaire.
Respect de l’environnement
Soyez conscient de votre empreinte écologique et respectez la beauté des lieux que vous visitez. N’hésitez pas à vous munir de petits sacs poubelle lors de vos balades : vous pourrez contribuer activement à la préservation de la nature en ramassant les déchets rencontrés sur votre chemin.
Soutenez également l’économie régionale en achetant des produits locaux. Qui aurait plaisir à ramener un souvenir du Cap-Vert fabriqué en Asie ?
Alors, convaincu par ce périple de 2 semaines au Cap-Vert ? Il ne vous reste plus qu’à réserver votre séjour ! Vous ne pouvez en revenir qu’émerveillé, avec une furieuse envie d’y retourner. Entre paysages à couper le souffle, aventures sur les pentes volcaniques, randonnées dans une végétation incroyablement riche et détente sur des plages de rêves, le pays a de quoi séduire les voyageurs de tout type. Prêts à partir ?
Si vous êtes plutôt du genre citadin, mon article « Que faire à Dakar en une semaine ? » pourrait vous intéresser. N’hésitez pas à aller le lire 😉
2 semaines au Cap-Vert — La FAQ
De climat tropical, la saison sèche au Cap-Vert s’étend de novembre à mai-juin. Les températures y sont très agréables, entre 20 et 30°. De décembre à mars, le vent peut être assez fort, surtout en janvier. Vous pourrez en profiter pour faire du surf ou de la planche à voile.
La mousson peut apporter des pluies violentes, notamment sur les reliefs : Santo Antão, Fogo et Santiago.
Les liaisons interîles peuvent se faire par bateau (moins cher, retards fréquents, horaires incertains) ou en avion (plus onéreux, mais plus rapide aussi). Vous pouvez trouver les heures des traversées maritimes sur CV Interilhas et celles des vols sur le site de la compagnie Bestfly. Notez que Santo Antão ne dispose pas d’aéroport, la liaison se fait par bateau depuis São Vicente (1 h de navigation).
Une fois sur place, vous pouvez prendre un taxi ou des aluguers, des minibus collectifs. Ces derniers relient les villages entre eux pour une somme modique, mais ne partent que lorsqu’ils sont pleins. Pour vous rendre sur certaines plages isolées ou hameaux retirés, il faudra privatiser un aluguer avec chauffeur.
Si vous séjournez moins de 30 jours, pas besoin de Visa. Votre passeport suffit. Vérifiez tout de même qu’il est bien valide plus de 6 mois après la date du retour.
La monnaie locale est l’escudo capverdien (CVE). 1 € = 110 CVE environ
Prévoyez du liquide, l’utilisation des cartes bancaires n’est pas encore très répandue et vous ne trouverez des banques que dans les grandes villes.
Les échanges euros-escudo capverdiens ne se font que sur place. Donc, avant de repartir, veillez à écouler ce qu’il vous reste ou à les changer à l’aéroport.
Cela dépend de vos centres d’intérêt :
- Santiago, cœur historique et culturel, pour ceux qui cherchent à comprendre l’histoire et les traditions capverdiennes ;
- Fogo, pour vivre une aventure unique avec son paysage volcanique ;
- São Vicente, avec sa capitale culturelle Mindelo, pour les passionnés de musique, d’art et de fêtes ;
- Santo Antão, pour les randonneurs amoureux de la nature ;
- Sal et Boa Vista, pour les amateurs de plages et de sports nautiques (kite surf ou plongée notamment).
Avez-vous du temps à consacrer à la préparation de votre voyage ? Si vous l’organisez seul, il vous faudra contacter chaque hébergement, chaque agence de tourisme pour vos excursions et activités.
Nous avons fait le choix de passer par l’agence Nobai. Le plus ? La prise en compte de l’âge et de l’intérêt de nos enfants pour nous proposer un circuit de treks adapté, avec des pauses détente. Avec la formule « liberté », vous bénéficiez d’un chauffeur-guide pour vous conduire sur chaque île, mais vous effectuez les randonnées seuls. Autre avantage : vos bagages vous attendent à chaque étape, vous ne marchez qu’avec vos sacs à dos.
Il existe d’autres agences, n’hésitez pas à faire des recherches pour trouver celle qui vous conviendra le mieux.
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